J'ai rencontré Pole Ka sur un mur de Paris. Sitôt vue sitôt photographiée, sa tête de mort utérine est vite devenue une de mes images préférées. S'est alors ouvert à moi un univers que j'ignorais, un travail varié allant de l'illustration jeunesse au fanzinat. Troublant, délicat et morbide à la fois, son univers de freaks et d'étranges personnages de contes (superbe illustration du conte inuit La Femme Squelette) m'a scié la colonne vertébrale comme un morceau de Wolf Eyes écouté très fort au casque en marchant nu dans une forêt, de nuit, sous une pluie drue.
Retrouvez Pole Ka ici, ou là.