Vous le savez probablement déjà mais notre ami Filo Loco et les éditions Serious Publishing s’apprêtent à publier un pavé qui fera date : le Dictionnaire des films français érotiques et pornographiques en 16 et 35 mm, sous la direction du grand Christophe Bier et avec la participation d’une cohorte de rédacteurs aussi cultivés qu’enthousiastes envers ce genre cinématographique qui mérite de se bouger pour la reconnaissance de sa légitimité. Souscrivez donc pour acquérir cette bible!
Histoire de se mettre dans l’ambiance, je vous présente un film culte et bien connu des amateurs mais que des novices comme moi peuvent encore découvrir avec une fascination non retenue !
Voici donc Le Sexe qui Parle de Claude Mulot (sous son pseudonyme de Frédéric Lansac), datant de 1975, l’age d’or du X français !
Joëlle (la superbe Pénélope Lamour) travaille dans une entreprise de publicité. Eric (Jean-Loup Philippe), son architecte de mari regarde le foot à la télé quand soudain, dans cette vie bien banale et bien rangée surgit cette chose d’étrange, le désir sexuel. Sur les Champs Elysées, Joëlle suit une mystérieuse et jolie blonde jusque dans un studio d’enregistrement ( ?) et se met à la caresser. Plus tard, au bureau, le grand Dany qui lui apporte des dossiers se voit gratifié d’une fellation impromptue qui déconcerte Joëlle elle-même. Lors d’une ennuyeuse soirée entre amis et collègues, Joëlle se met à se caresser sur le canapé devant les yeux ébaïs de l’assistance… Quand vient le jour où son sexe prend la parole ! « Réveille-toi gros dégueulasse, j’ai envie de baiser ! t’as compris espèce de PD !» . La voix nasillarde du sexe, telle celle d’une vieille sorcière lubrique vaut à elle seule son pesant de roubignoles !
En détresse totale, Joëlle appelle son mari qui la rejoint à la fin de sa réunion. Une fois sur place, sa femme est partie. Suivant l’impérieux désir de son sexe parlant, elle s’est engouffrée dans un cinéma qui diffuse La Veuve Lubrique, Les Avaleuses et Couche moi dans le sable et fais jaillir ton pétrole… Elle y rencontre vite, dans l’obscurité de la salle, deux hommes seuls avec lesquels satisfaire les besoins de … la chose dans l’une des plus belles scènes de ce film déconcertant !
Eric demande à une amie psy de venir chez eux « observer » sa femme. Soudain le sexe se remet à causer et commence alors une jolie scène pendant laquelle Eric et la psy s’ébattent devant Joëlle qui se masturbe. La psy rejoint ensuite Joëlle pour une courte scène lesbienne.
C’est cette même psychiatre qui révèlera publiquement le secret de Joëlle lors d’une conférence de presse. Voici devenue célèvre la première femme au sexe qui parle !
Barbara Dupin (Sylvia Bourdon ultra maquillée en artiste folle et nymphomane), peintre renommée et tante de Joëlle, en bonne manipulatrice avide d’argent, elle aide le journaliste Richard Sadler (joué par Vicky Messica) à retrouver la trace du couple en fuite. Commence alors la lente dégringolade. Joëlle devenue un objet de curiosité, insultée par son sexe avide de jouissances, harcellée par les journalistes.
Je ne vous dirai rien d’autre si ce n’est qu’il faut absolument avoir vu ce film, d’autant plus que des flash-backs nous montrent Joëlle jeune, jouée par la très séduisante Béatrice Harnois. Un film drôle donc, démoniaque (ahh cette voix de sexe hurlant des insanités vous marquera à jamais), inventif (des plans de l’intérieur du sexe parlant…), bien réalisé et plutôt bien joué, indispensable à tout amateur de bizarreries !
Le DVD existe chez Blue One.
Petite question pour les spécialistes (Christophe Bier es-tu là ?) : qui est cette jolie blonde qui apparaît dans la première scène (capture n°2)
Quelques captures pour vous donner envie !
Histoire de se mettre dans l’ambiance, je vous présente un film culte et bien connu des amateurs mais que des novices comme moi peuvent encore découvrir avec une fascination non retenue !
Voici donc Le Sexe qui Parle de Claude Mulot (sous son pseudonyme de Frédéric Lansac), datant de 1975, l’age d’or du X français !
Joëlle (la superbe Pénélope Lamour) travaille dans une entreprise de publicité. Eric (Jean-Loup Philippe), son architecte de mari regarde le foot à la télé quand soudain, dans cette vie bien banale et bien rangée surgit cette chose d’étrange, le désir sexuel. Sur les Champs Elysées, Joëlle suit une mystérieuse et jolie blonde jusque dans un studio d’enregistrement ( ?) et se met à la caresser. Plus tard, au bureau, le grand Dany qui lui apporte des dossiers se voit gratifié d’une fellation impromptue qui déconcerte Joëlle elle-même. Lors d’une ennuyeuse soirée entre amis et collègues, Joëlle se met à se caresser sur le canapé devant les yeux ébaïs de l’assistance… Quand vient le jour où son sexe prend la parole ! « Réveille-toi gros dégueulasse, j’ai envie de baiser ! t’as compris espèce de PD !» . La voix nasillarde du sexe, telle celle d’une vieille sorcière lubrique vaut à elle seule son pesant de roubignoles !
En détresse totale, Joëlle appelle son mari qui la rejoint à la fin de sa réunion. Une fois sur place, sa femme est partie. Suivant l’impérieux désir de son sexe parlant, elle s’est engouffrée dans un cinéma qui diffuse La Veuve Lubrique, Les Avaleuses et Couche moi dans le sable et fais jaillir ton pétrole… Elle y rencontre vite, dans l’obscurité de la salle, deux hommes seuls avec lesquels satisfaire les besoins de … la chose dans l’une des plus belles scènes de ce film déconcertant !
Eric demande à une amie psy de venir chez eux « observer » sa femme. Soudain le sexe se remet à causer et commence alors une jolie scène pendant laquelle Eric et la psy s’ébattent devant Joëlle qui se masturbe. La psy rejoint ensuite Joëlle pour une courte scène lesbienne.
C’est cette même psychiatre qui révèlera publiquement le secret de Joëlle lors d’une conférence de presse. Voici devenue célèvre la première femme au sexe qui parle !
Barbara Dupin (Sylvia Bourdon ultra maquillée en artiste folle et nymphomane), peintre renommée et tante de Joëlle, en bonne manipulatrice avide d’argent, elle aide le journaliste Richard Sadler (joué par Vicky Messica) à retrouver la trace du couple en fuite. Commence alors la lente dégringolade. Joëlle devenue un objet de curiosité, insultée par son sexe avide de jouissances, harcellée par les journalistes.
Je ne vous dirai rien d’autre si ce n’est qu’il faut absolument avoir vu ce film, d’autant plus que des flash-backs nous montrent Joëlle jeune, jouée par la très séduisante Béatrice Harnois. Un film drôle donc, démoniaque (ahh cette voix de sexe hurlant des insanités vous marquera à jamais), inventif (des plans de l’intérieur du sexe parlant…), bien réalisé et plutôt bien joué, indispensable à tout amateur de bizarreries !
Le DVD existe chez Blue One.
Petite question pour les spécialistes (Christophe Bier es-tu là ?) : qui est cette jolie blonde qui apparaît dans la première scène (capture n°2)
Quelques captures pour vous donner envie !